Kimochi

De temps en temps, je regarde les annonces sur le net histoire de voir si je peux dégoter une voiture (oui, j'y pense déjà).
Par curiosité ce soir, j'ai regardé la rubrique animaux.

Et j'ai été scandalisée.

"Donne chat cause bébé"

"Je dois me séparer de mon lapin car je déménage"

"bonjour je me tourne vers vous car je donne deux chats un male et une femelle un male.la femelle a 4 ans et est sterilisée le male a 14 ans et aussi sterilisé.ils dorment dehors tous les deux et mon ex n'en a rien a foutre .ils ne griffe pas ne mordent pas ne sont pas mechant .la spa demande de leur payer l'abandon mais c'est cher. et le male c'est la piqure qui l'attend.
ils sont vaxiné et vivent tres bien en appartement . ils peuvent etres pris separément."

"vend jeune chien mâle type épagneul breton (300€)
disponible de suite 
il a un an et demi
pucé et vacciné
chien idéal pour tenir compagnie pour la famille ou pour la chasse, c'est aussi un bon chien de garde.
me contacter uniquement par téléphone"

etc, etc


Pourquoi les gens prennent-ils des animaux si c'est pour s'en débarrasser comme des vieilles chaussettes plus tard?
Malheureusement, cela arrive très (trop) souvent.
J'avoue que je ne comprends pas ce genre de comportement. Et ça me rend triste. Peut-être que vous n'allez pas me comprendre mais bon...

J'ai essayé de trouver 10 raisons qui pourraient pousser les gens à faire ça :
1. Ils se sont rendus compte que la petite boule de poils si attendrissante au début est devenue plus grande et qu'elle pouvait faire des bétises à la maison
2. C'est la crise pour eux. Ils en sont réduit à vendre leur chien ou leur chat pour se faire un peu de liquide.
3. Une femme ne veut pas s'occuper d'un animal en plus de sa future progéniture qui va arriver dans quelques mois.
4. Ils déménagent (on est d'accord, c'est une excuse bidon)
5. Ils trouvent que leur animal est trop vieux
6. Raisons familiales (ça, ça ne veut rien dire)
7. L'animal est aggressif
8. L'animal perd des poils et/ou fait du bruit
9. L'animal est considéré comme un jouet
10. Ce n'est "qu'un" animal sous-entendu il n'a ni âme, ni conscience, ni sentiment

J'adore les animaux, j'en ai toujours eu. Je ne comprends pas pourquoi il y a tant de cruauté et de lâcheté.

S'il-vous-plaît, n'achetez pas d'animaux si c'est pour les abandonner. Et surtout, pensez aux refuges avant de vous jeter sur la première animalerie venue!

L'abandon, c'est terrible. Et je sais de quoi je parle : mes parents m'ont abandonée quand j'étais petite. Et je sais que cela cause beaucoup de traumatismes. C'est sans doute pour cela que je suis aussi virulente.
Un animal, c'est comme un petit enfant, il ne peut que subir les choses, ne décide rien et surtout, n'a rien demandé.
Vous ne verrez jamais un animal pleurer et pourtant Dieu sait à quel point il souffrira si vous lui ôtez toute la confiance et l'amour dont il a besoin.

J'ai eu mon chat à la SPA. Il était à peine sevré et avait été abandonné dans un sous-sol tout seul, sans ses frères et soeurs en plein hiver. D'ailleurs, il a failli mourir. Quand j'ai eu les premiers contacts avec la SPA, la dame m'avait dit que ce n'était pas sur que je puisse l'avoir car il ne survivrait probablement pas. Par chance, il était robuste et j'ai pu l'accueillir chez moi.
Quand je suis allée le chercher, j'ai entendu des horreurs. Notamment un yorkshire de 12 ans qui avait été abandonné parce qu'il était en fin de vie.

Dans ce coup de gueule, je loge aussi à la même enseigne les soit-disant éleveurs qui obligent les femelles à enchainer portées sur portées dans le seul but de faire toujours plus d'argent.
Il y a aussi les cirques, les pêcheurs d'ailerons de requins et de thons rouges, les braconniers, les élevages de poules en batterie, tous ces tarés qui font commerce de la fourrure et j'en passe.

Bref voila, je suis un peu triste.
Je sais bien qu'on ne peut pas changer le monde et les mentalités mais je suis convaincue que si chacun y met un peu du sien, ça arrangera nettement les choses. Moi, j'ai choisi la cause animale.

Un extrait de mon journal car j'ai envie de parler, enfin d'écrire un peu. Ce post est donc un peu à classer dans la rubrique 3615 ma vie. Vous pouvez le sauter si vous voulez. 

Je commence avec une petite image que je trouve assez drôle (bien que sexiste... lol) 

J'en suis à 12 heures de conduite maintenant. Je me sens un peu mieux. Je prends un traitement homéopathique à base de passiflore et j'avoue que ça m'aide pas mal à lutter contre le stress et les tremblements. J'arrive à rouler d'une façon plus sûre et plus dynamique. Cela dit, il y a toujours un petit problème : quand je me gare, j'arrive à rentrer dans le stationnement mais je n'arrive pas à me remettre droite... Je ne sais jamais si mes roues sont droites et je ne vois pas forcément quand la voiture est de travers, surtout si c'est juste un peu. Et comme mon moniteur est assez exigeant, disons qu'il n'y a pas vraiment de place pour la fantaisie. J'essaye de me plier tant bien que mal à ses exigences mais ce n'est pas toujours facile. Quand il dit "remets tes roues droites", "redresse", "braque" etc, aussi dingue que cela soit, ça ne me parle pas vraiment voire pas du tout. En fait, je crois que je n'ai toujours pas compris comment on tourne avec une voiture. Et pour couronner le tout, je confonds la droite et la gauche. Et je sais que en voiture, il faut parfois faire le contraire de ce qu'on pense pour se garer... enfin un truc comme ça... Une vraie galère... 

Mon moniteur est parfois étrange. Il est plutôt sympa mais parfois, j'ai l'impression qu'il a envie de me rabaisser. Notamment quand je commence la conduite à 7 heures du matin. Il ne doit pas être bien réveillé. Soit. Mais ce n'est pas une raison pour être aussi désagréable avec moi. A un moment, j'ai failli lui dire "la ferme", chose que je n'ai jamais dite à personne... C'est pour vous dire à quel point j'étais à bout. 
Ce matin par exemple, j'ai été obligée de rouler en première sur autoroute car un camion était tombé en panne et bloquait toute la circulation. Ca a été la panique totale. Situation inédite, réactions inédites, j'étais complètement paniquée. Déjà que l'autoroute, je déteste alors quand il y a des problèmes en plus... Et je pense que mon moniteur ne l'a pas compris. Il a peut-être trouvé ça banal. Maintenant que j'y réfléchis, je me dis : "ben oui, il suffisait de ralentir et de rouler comme les autres". Ben non..., ça a été le bazar dans ma tête. Impossible d'être rationnelle. En plus, j'avais oublié mon traitement...
C'est mon gros problème : dès que quelque chose d'un peu inattendu se produit, je ne sais plus quoi faire. 
J'ai remercié Dieu plus tard d'avoir eu cette situation en auto-école. Si j'avais été seule, je crois que ça aurait été catastrophique. 

Bon à part ce petit incident, je me sens plus confiante. Alors je suis contente. Vendredi, on va prêter une voiture à mon copain et je vais m'entraîner à faire des rangements en bataille et des créneaux. Car comme je n'arrive pas encore à bien les faire, j'ai peur de perdre trop d'heures de conduite à ça. 


Mes recherches d'emploi ne sont pas bien fructueuses... 
Depuis mon dernier post sur le sujet, j'ai eu une réponse négative du Pôle Emploi. D'après eux, le poste pour lequel j'avais postulé a déjà été pourvu. Je suis déçue. 
J'ai retenté l'intérim, j'ai postulé, relancé. AUCUNE réponse. Et quand j'appelle, ils sont comme par hasard en rendez-vous. Alors bien sur, on va me rappeler, il ne faut pas que je m'inquiète... Sauf que ça fait deux semaines que j'essaye de les avoir. Pour des postes urgents, on a vu mieux... 
Je commence à ne plus du tout avoir confiance en eux. Donc je ne compte que sur moi. 
Je suis convaincue qu'ils n'en ont rien à faire. Par contre, quand ils appellent, il faut accourir comme des bons petits toutous bien dociles. Ca me saoule. Vraiment. Je trouve qu'il n'y a plus aucun respect envers les candidats. Même une réponse de leur part est trop demandée. Tout ça parce qu'ils savent bien qu'ils sont en position de force. 
Du coup, je ne sais plus trop vers où m'axer. 
On m'a proposé un job mais impossible d'y aller sans voiture car aucun bus et aucun train ne va jusque là. Dommage, c'était pourtant un job d'assistante de direction bilingue. Exactement le genre que je recherche. 
Mais je ne baisse pas les bras. 
Je me donne encore quelques mois pour arriver à décrocher un CDD. Ensuite il faudra trouver "le premier job venu" car les factures ne se payeront pas toutes seules...
Ca me sidère. Je me suis tellement dit que reprendre mes études à 24 ans pour avoir un bon métier était la meilleure idée de ma vie. Je n'en suis plus si sûre à présent. 



Et une chose en entraînant une autre, je suis devenue une desperate housewife (sauf que je ne suis mêlée à aucun meurtre hein!)


Mon quotidien dépend des annonces d'emploi et de mes heures de conduite. Du coup, je suis assez souvent à la maison. Je n'ai jamais autant cuisiné. Même avec mon petit budget, j'arrive à trouver de bonnes recettes à petits prix. Peut-être que ça sera l'objet d'un prochain post d'ailleurs. Et du coup, à la maison, on se régale. Bon au moins, ça donne le moral me direz-vous. 

Je (re)découvre ce que c'est que de tenir une maison. Avant, je faisais le ménage vitesse grand V, la vaisselle restait dans l'évier, les vêtements étaient pliés à la va vite, voire ils restaient des semaines dans la pile de linge propre et je me servais directement dedans. Aujourd'hui, je prends le temps de tenir mon appartement. J'ai pu faire un grand tri des affaires que je n'utilisais plus. 

Il a fait un très beau soleil d'automne il y a quelques jours, je suis allée faire un tour au parc. J'en culpabilisais presque assise sur ce banc à sentir la chaleur du soleil chauffer mes joues alors que je pensais à toutes ces personnes enfermées dans leur bureau. Mais finalement, ça m'a fait du bien. 

Je me suis lancée dans la lecture du dernier Sophie Kinsella en anglais. Chose impossible avant car trop de travail. J'ai vraiment besoin de temps et de me concentrer quand je lis en anglais. 

Je trouve qu'il est difficile de "vivre" quand on est au chômage car j'ai le sentiment que toutes les journées se ressemblent. Le matin, je me lève assez tôt et j'épluche les offres d'emploi. Je me déplace parfois aussi. Et l'après-midi... je m'occupe comme je peux. Je regarde aussi sur les annonces dans l'espoir que ça ait bougé en quelques heures. Souvent, je me trompe... 
J'essaye aussi d'avoir une hygiène de vie correcte, histoire de ne pas être à la ramasse le jour où je vais retravailler. 

Heureusement, j'ai la chance d'avoir un copain et des amis qui me soutiennent en tout. Et ça, je crois que c'est super important quand on ne bosse pas. Même si je sais que je ne reste pas sans rien faire, je cherche un job mais parfois, le sentiments d'inutilité et d'échec reprennent le dessus. 



J'ai aussi entendu des réflexions du style :

"Quand on cherche, on trouve". Ben non. Pas toujours. Il faut quand même essayer de valider un minimum son projet professionnel. Alors oui, on cherche quelque chose qui nous correspond et on ne trouve pas toujours. Je ne vais quand même pas me lancer dans des candidatures de tourneur fraiseur sous prétexte que ça embauche. Je n'y connais rien. Personne ne m'embaucherait. Et je ne veux pas me disperser. 

"Si les gens sont au chômage, c'est parce qu'ils le veulent bien". Ah bon? Parce que c'est vachement confortable de rester à la maison à "ne rien faire" sachant qu'on a aucun avenir et aucune insertion professionnelle? Ben dis donc...

"Les chômeurs préfèrent toucher des allocations". Oui c'est sur qu'avec 800€ par mois, on peut faire des tas de projets! Partir en vacances, acheter une maison, faire plaisirs à ses proches, envisager de fonder une famille... Avoir une étiquette d'assisté n'est pas mal non plus... 

"Vous n'avez pas travaillé depuis plusieurs mois, mon client ne veut pas embaucher des personnes qui ont un trou dans leur CV". Si tous les recruteurs réagissent comme ça, on est pas prêt de le boucher le trou...

"Alors comment ça se passe les congés?" Le prochain qui me dit ça se prend une claque. 

"Mais pourquoi vous ne travaillez pas?" Parce que personne ne veut me donner ma chance. 

Et là, le pompom, on m'a sorti ça dans une agence d'intérim :
"Il faut revenir nous voir quand vous aurez plus d'expérience". Je ne ferais même pas de commentaire. 

J'avais beaucoup de vernis à ongles mais ils étaient vieux, je crois que certains avaient plus de cinq ans alors j'ai fait du tri et j'ai gardé les plus neufs. L'occasion pour moi de vous donner mon avis.

Le +  :
La base est vraiment bien et sèche très vite. Elle évite vraiment le jaunissement des ongles contrairement à d'autres bases que j'ai pu tester (Claire's, Yves Rocher).
Le séchage des couleurs est très rapide, les couleurs sont vives et on a un effet laque très joli.  Application facile pour la technique des 3 bandes.
Le - :
Le prix ! Difficile quand on a un petit budget.
Il ne faut vraiment rien faire pendant la période de séchage sous peine d'avoir des vilaines marques ensuite. Tenue moyenne : 5 jours à peine pour moi.





La nuance 358 a été particulièrement difficile a appliquer. Pourtant, le pinceau n'est pas petit et a une taille "normale".




Le + :
Le vernis Claire's a un pinceau plat qui facilite l'application. Une seule couche a suffit. Effet lacque garanti.  
Le - :
Tenue moyenne.

Le + :
Le vernis Exposed a de très beaux coloris. Très bonne tenue : 6/7 jours.
Le - :
Pour un vernis professionnel, j'ai été déçue car je l'ai trouvé très collant et très épais. Il ne sèche pas très bien donc il vaut mieux éviter de poser deux couches.

L'objectif était bien sur de rencontrer des entreprises et éventuellement de déposer des CVs. 
Parmi les participants, il y avait la gendarmerie, l'armée de l'air, des centres de formation, des supermarchés, des entreprises de service à la personne, des agences d'intérim etc

La brochure annoncait la couleur : "En 2011, avec Pôle Emploi, 72 500 personnes ont rencontré leur futur employeur"
Ca laisse rêveur n'est-ce pas? Et naivement on se dit pourquoi pas moi? Tout de suite, on se dit qu'on décrochera un boulot les doigts dans le nez....

La brochure donnait également de précieux conseils comme penser à prendre plusieurs CV à jour ou donner une image positive de soi-même... Heureusement qu'ils le disent parce que sinon je serai venue en jogging et les mains dans les poches... Non mais franchement, ils nous prennent vraiment pour des débiles... Enfin quoique... il y a des personnes qui sont venues sans CV et sans stylo!

Bref.

Quand je suis arrivée, j'ai été tout d'abord effarée de voir une foule aussi dense. Il n'était que 10 heures du matin. J'ai mieux compris pourquoi on estimait le nombre de demandeurs d'emploi à 3 millions.
Il fallait jouer des coudes et slalomer pour voir les stands.
Pour ma part, cela ne m'a pas apporté beaucoup car les entreprises ne collaient pas avec mon secteur d'activité.
J'ai tenté d'avoir des informations sur une formation en perfectionnement bureautique/secrétariat mais je ne savais pas exactement la gamme de formations disponible. La réponse du gars a été : "Vous devriez venir me voir en sachant déjà quelle formation vous voulez faire". Ah bon? Je croyais que l'objectif était de découvrir de nouvelles choses... Du coup, je n'ai pas eu de réponse à mes questions. J'adore.

A tout hasard, j'ai donné un CV à une agence d'intérim. Mais je ne sais pas si cela sera très efficace. Il y a tellement de monde. 
Je ne suis pas allée voir d'autres entreprises, ça ne collait vraiment pas avec mon profil.


Au final, cette matinée ne s'est pas révélée bien fructueuse.
J'ai un peu peur pour l'avenir, les demandeurs d'emploi que j'ai vu avaient l'air si dépité et déprimé. Il est devenu bien difficile d'élaborer son projet professionel.

Depuis que je suis diplômée, je recherche activement du travail. Je regarde tous les jours les annonces d'emploi sur différents sites et je vais dans les agences d'intérim. Par contre, les candidatures spontanées, j'y crois moins.
A ce jour, je n'ai reçu que trois réponses qui bien sur étaient négatives et j'ai passé seulement trois entretiens.
On me dit à chaque fois que mon profil ne correspond pas. Pourtant, je suis diplômée bac+2 (donc en théorie, je coûte moins cher aux employeurs), je ne cible que les emplois de mon secteur, je parle anglais pratiquement couramment et je me débrouille en allemand, j'ai commencé à bosser dans l'assistanat/accueil en 2007 (donc je connais mon boulot), je maîtrise la bureautique et connais beaucoup de logiciels différents, j'ai même donné des cours... Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à décrocher un malheureux CDD. J'ai revu et corrigé mon CV plusieurs fois avec une professionnelle, j'ai revu mes prétentions salariales à la baisse, je prépare toujours mes entretiens. Si quelqu'un a une idée de ce que je pourrais faire, je l'écoute bien volontiers! 
Et le pire, c'est que je crois que tous les jeunes de moins de 30 ans sont plus ou moins dans le même cas. 

Ce n'est pas plus évident pour les filles de ma promo ou pour des amis qui galèrent aussi pas mal à trouver un job.
Pour l'instant, je pense qu'il faut que je persévère dans mon secteur d'activité car je n'ai pas du tout envie de m'enfermer dans un job alimentaire. J'ai peur ensuite de ne plus réussir à en sortir. C'est le cercle vicieux : vous n'avez pas de boulot, vous chercher autre chose "en attendant" et ensuite quand vous voulez rechercher dans votre secteur, on vous dit que vous n'avez pas assez d'expérience dans votre secteur initial alors du coup, vous rester dans votre job d'appoint... d'où ma volonté de devenir vraiment assistante de direction ou secrétaire. 


Je ne comprends pas ce que les employeurs veulent :
Vous êtes jeune, vous êtes TROP jeune.
Vous sortez de l'école, vous avez le diplôme mais pas l'expérience.
Vous avez l'expérience mais pas le diplôme alors qu'il faut absolument être diplômé comme par hasard pour le poste que vous convoitez.
Vous êtes une femme, vous êtes donc potentiellement une maman en devenir donc il faudra organiser des congés de plusieurs mois, donc vous n'êtes pas rentable.
Vous avez enchainné plusieurs CDD, vous êtes jugé instable.
Vous étiez en CDI et vous cherchez un autre boulot, vous n'êtes donc pas loyal envers votre entreprise.
Vous avez 50 ans et plus, vous ne valez plus rien.
Vous n'avez pas de voiture donc vous ne POUVEZ PAS être ponctuel. Pourtant, il vous faut bien un job pour acheter votre permis et votre voiture.
Vous avez un enfant, attention si il est malade, vous ne pourrez pas travailler.
Vous n'avez fait que des stages, ça ne compte pas.

Et il y en a beaucoup d'autres dans ce style... 

A mon sens, je pense qu'un recruteur devrait se demander si la personne à les compétences pour faire le job et si elle peut apporter une valeur ajoutée à l'entreprise. Point.

Je n'ose même pas me poser plus de questions... Je vais me coucher!
Et demain rebelote : épluchage des petites annonces, envoi de candidatures si tout va bien et déplacements en agence d'intérim...
 

Bonne chance à tous !

(PS: je songe de plus en plus à écrire un article sur les phrases les plus folles qu'on m'a dites en entretien d'embauche)
(PS 2 : Il faudrait que je demande à un employeur si il a déjà oublié ce que c'était que de chercher du boulot)

Hier, j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir parce que je cogitais. J'ai du temps ce matin alors je me suis dit que j'allais écrire un peu. 
J'ai l'impression que ma vie manque un peu de folie comme dirait Rachel. 
Petite, j'ai étudié au Conservatoire de Musique et de Danse, j'y ai fait de la danse classique et de la harpe. J'ai également suivi des cours d'histoire de l'art et j'ai toujours peint et dessiné. J'ai également roulé ma bosse en couture, en travaux manuels et en écriture. Allez savoir pourquoi, tout ça n'est resté que des loisirs.
Je n'ai jamais choisi de faire des études artistiques. Il faut dire que mes parents ne m'ont jamais encouragé dans cette voie. Ils m'ont laissé choisir mes études. Ils auraient pu me dire : "tu vas voir, avec un Bac L, tu ne trouveras rien". Non. Cela dit, je crois que si je leur avais dit que je voulais devenir artiste, ça aurait été un peu trop pour eux. Et ils m'auraient sans doute dit que être artiste n'est pas un métier et que ça ne me ferait pas manger. Je n'ai déjà pas pu faire une école d'esthétique dans le but de devenir maquilleuse spécialisée en effets spéciaux sur les plateaux de cinéma alors devenir artiste peintre, danseuse ou auteur de BD...!!! 

Aujourd'hui, je suis assez autonome, j'ai une vie plutôt stable et un diplôme d'étude supérieure en poche. C'est déjà ça me direz-vous. Cela dit, je me demande si je suis vraiment heureuse comme ça. 
D'ailleurs, à l'heure où la majorité recherche des CDI, je réalise que je n'y tiens pas plus que ça. Peut-être qu'en vieillissant je changerai d'avis, en attendant, je veux découvrir des trucs. L'important étant pour moi d'aimer ce que je fais. 
Je me suis rendue compte que la dimension artistique à laquelle j'étais si attachée depuis l'enfance et l'adolescence me manque énormément. J'ai besoin de créer des choses. J'ai besoin d'imaginer des choses. J'ai besoin de m'exprimer. Je ne pense pas être faite pour la routine métro boulot dodo parce que je m'y ennuie profondément. J'ai besoin de projets différents et surtout de communiquer ce que je ressens. 

Du coup, je me demande ce que je pourrais faire.
Je réfléchis à des projets mais pour l'instant, rien de très concret. J'ai eu ce déclic la semaine dernière, quand j'ai assisté au Salon littéraire. Je me suis dit : "Pourquoi moi aussi je ne pourrais pas m'éclater dans ma vie professionnelle?", "Pourquoi je devrais avoir à faire au sentiment de frustration comme malheureusement beaucoup de monde?"

Je ne sais pas encore quel virage je vais aborder mais une chose est sure, c'est que je ne veux ni m'ennuyer, ni avoir de regret. La vie est bien trop courte.