Kimochi

Life is great I'm walking in the Sun and everything is cool

Jeudi 17 avril 2014

Dans quelques mois, mon petit bonhomme va pouvoir découvrir le monde merveilleux des compotes et des purées. Grand moment dans la vie d’un bébé !

Je me suis très vite posée la question de l’alimentation de bébé. Que lui donner ? Par quoi commencer ?

Je suis plutôt contre les repas industriels des supermarchés. Selon moi, c’est bien pour dépanner mais sur le long terme, je ne suis pas sûre que ça soit vraiment adapté. Je trouve que c’est cher, on ne sait pas vraiment ce qu’il y a dedans et en plus, question goût et saveur, je pense qu’on peut mieux faire !

Du coup, c’est assez naturellement que je me suis dit que petit loup mangera des purées et des compotes faites maison.

Mais comment faire ? 

J’ai donc essayé de trouver une solution pratique, facile et qui me donnera le meilleur résultat possible (oui, je ne suis pas trop exigeante sur ce coup là !)

 

Direction le magasin de puériculture où j’ai trouvé ceci :

 

Le Nutribaby de la marque Babymoov

(Attention, minute Téléshopping^^)

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Cet appareil est multifonctions :  

Il mixe

Il cuit à la vapeur

Il décongèle

Il stérilise

Il réchauffe 

 

On peut donc l’utiliser dès la naissance.

J’ai aimé cet appareil car il est complet tout en étant peu encombrant mais avec une contenance tout à fait correcte, c’est loin d’être un gadget. Et surtout, plus besoin d’acheter plusieurs appareils ! Point essentiel de mon achat car j’ai une petite cuisine.

Le Nutribaby se nettoie facilement avec un peu de liquide vaisselle et de vinaigre blanc.

L’appareil coûte 130€.

 

L’utilisation :

Super facile. Il y a un écran digital. Il suffit de mettre les aliments ou accessoires dans le(s) panier(s), sélectionner le menu (cuisson,  réchauffage, décongélation, stérilisation…), régler la minuterie et c’est parti ! Pour le mixage, c’est comme un mixeur classique.

Le Nutribaby est livré avec une notice explicative et un tableau qui regroupe les temps de cuisson par aliment.

 

Premier test : la compote de pommes 


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Je mets 300ml d'eau dans le réservoir, des petits cubes de pommes dans le panier et je fais cuire 15 minutes. 


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Une fois que c'est cuit, je verse les pommes dans le bol, j'ajoute le jus de cuisson et je mixe. Grace à la louche/spatule, je ne me brûle pas

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Et voila ma petite compote est prête ! J'ai volontairement mixé légèrement pour avoir encore des morceaux, je n'aime pas la compote trop liquide mais on sent que les lames sont vraiment puissantes et qu'on peut mixer "à fond" sans problème 

 

Points négatifs :

-          Pas de bec verseur sur le bol de mixeur

-          Le câble d’alimentation n’est pas assez long à mon goût

-          Ca aurait été sympa de mettre des petits pots en plastique avec l’appareil

-          Un petit livre de recettes aurait été le bienvenu mais voici un blog utile : La cuisine de bébé 

 

En conclusion, le Nutribaby peut servir à toute la famille et est très intuitif. Si comme moi vous aimez les cuissons saines à la vapeur et les jus de fruits maison, cet appareil est pour vous.

Vous aimerez également le fait de pouvoir lancer la cuisson sans être obligée de surveiller constamment. Autre avantage, l’appareil est silencieux (euh sauf le mixeur hein!) ! Très appréciable ! Les deux bases de l'appareil sont séparables et donc faciles à nettoyer.

Quant à bébé, il appréciera de manger des plats qui ont vraiment du goût.

Dimanche 6 avril 2014

 J’ai découvert qu’être maman ressemblait assez à l’idée que je me faisais de la maternité. Je consacre tout mon temps à bébé et je m’adapte à son rythme et à ses besoins.

La chose que je n’avais pas prévue : Donner le sein n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais !  

 

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Ca a commencé à la maternité. Les sages-femmes m’obligeaient à donner le biberon alors que je voulais allaiter sous prétexte que bébé n’avait pas réussi à prendre le sein dans les 2 premières heures de sa vie et que je n’avais pas de lait. Or, il faut savoir que la montée de lait peut venir cinq jours après l’accouchement, il n’y avait donc aucune urgence.

Malheureusement, pendant le séjour à la maternité, bébé avait des difficultés pour téter et refusait carrément le sein gauche. Ce qui m’a valu bon nombre de remarques de la part de l’équipe médicale du style « votre sein n’est pas normal », « il n’y arrive pas, vous devriez envisager le lait artificiel » etc

J’ai le souvenir notamment d’une sage-femme (je me demande depuis pourquoi elle fait ce job) qui attrapait mon fils par le cou et le collait violemment à mon sein tout en appuyant très fort dessus pour qu’il le prenne. Mon fils n’arrivait pas à le prendre, il s’énervait et pleurait et moi j’avais mal. Impossible d’allaiter dans ces conditions trop stressantes pour lui comme pour moi. La sage femme me disait alors « C’est pas la peine, il sait pas ! Je vous donne un biberon ! » Alors que je suis persuadée qu’avec plus de douceur, il aurait peut-être réussi à téter ou au moins prendre contact avec le sein. J’ai trouvé cet épisode très humiliant

J’étais aussi forcée de tirer mon lait et on venait me voir régulièrement pour contrôler si je le faisais bien et gare à moi si je ne l’avais pas fait ! 

C’était ça toutes les trois heures : tire lait pendant 20 minutes et biberon de lait artificiel de 30g. Pas un de plus, pas un de moins. Les sages femmes ne voulaient pas que je nourrisse bébé avec le colostrum uniquement. Ca ne suffisait pas selon elles.

Tout cela était parfaitement ridicule. Pourquoi casser le cycle normal de l’allaitement prévu par la nature ?

 

Je regrette aujourd’hui de m’être laissée faire, j’aurai dû répliquer.

 

Je suis rentrée de la maternité traumatisée par cette expérience avec un bébé complètement paumé qui ne tolérait pas le lait artificiel.

J’ai eu la montée de lait quand je suis rentrée à la maison. A croire que l’environnement trop stressant de la maternité me bloquait totalement.

Mais je n’ai pas baissé les bras, je tenais absolument, pour des tas de raisons, à allaiter mon fils.

A force de persévérance, de patience et de conseils auprès de personnes qui s’y connaissaient, j’ai réussi.

Désormais mon bébé tète les deux seins et l’allaitement est un vrai plaisir.

Quand ma maman vient faire la nounou ou pour le repas de 3h du matin, je prépare un biberon de lait que j’ai tiré et ma foi  le mix entre le sein et le biberon semble convenir. Et puis ça permet au papa de participer

 

Moralité de l’histoire quand on souhaite donner le sein :

-          Se renseigner un maximum pendant la grossesse (info-allaitement, lactissima, lèche league, conseillères en lactation…) car je suis convaincue que donner le sein est de nos jours une pratique encore mal connue. Beaucoup de mamans laissent tomber par manque d’information et beaucoup de gynécos et sage-femmes sont incompétentes dans ce domaine. Après que ma cousine m’ait parlé d’une formation de conseillère en lactation, je me suis demandée si je n’allais pas la faire. Je n’en reviens toujours pas qu’autant de mamans soient aussi mal accompagnées et j’aimerais les aider !

 

-          Ne laissez pas les gens décider pour vous et ne cédez pas aux pressions de la famille et de l’entourage. Parfois on doute beaucoup, on se dit que les personnes qui ont déjà des enfants savent peut-être mieux que nous mais c’est archi-faux. Heureusement, avec le temps, on arrive à faire la différence entre un conseil pourri et un conseil plein de bon sens ! Si j’avais compté toutes les perles qu’on m’a sorties, j’aurais un sacré collier !

 

-          Ne vous inquiétez pas pour les quantités de lait à donner. Faîtes comme vous le sentez et faîtes confiance à votre bébé. Il sait ce dont il a besoin.

 

-          Ce n’est pas toujours facile d’allaiter. Pour ma part, ça me fatigue beaucoup surtout pendant les pics de croissance (période ou bébé veut téter non-stop) et le soir où bébé reste au sein pendant 2 ou 3 heures car il a besoin d’être rassuré mais je m’accroche car malgré tout j’aime ce lien avec bébé. A force, j’ai trouvé des astuces pour m’économiser pendant les tétées : m’allonger et regarder un DVD (l’occasion de me mettre à jour dans How I met your mother ou Raising Hope !!!), lire un bouquin, écouter la musique ou tout simplement fermer les yeux et me détendre.

 

-          Ne pas culpabiliser quant à l’entretien de la maison : allaiter, c’est physique, il faut se reposer ! Et tant pis, si il y a du retard dans le repassage !

Jeudi 20 mars 2014

 Un petit coucou par ici !

 

 

Je n’ai pas posté depuis trèèèès longtemps, je ne me souvenais même plus à quoi ressemblait Cowblog ! Je n’ai pas eu une minute à moi. J’ai quand même visité les blogs que j’ai l’habitude de lire mais j’ai eu du mal à laisser des commentaires, la plateforme ne fonctionnait pas souvent !

Mais me voila de retour !

J’ai changé un peu les couleurs du blog car un petit coup de frais s’imposait !

Il m’est arrivé une aventure extraordinaire :  je suis devenue maman !

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J’ai eu une grossesse assez agréable dans l’ensemble malgré les maux habituels qu’une femme enceinte peut ressentir. Cela dit, j’avoue que vers la 37ème semaine, j’étais pressée que le bébé arrive car mon dos me faisait beaucoup souffrir, j’en avais marre de mettre 20 minutes pour sortir du lit et j’en avais marre d’avoir envie d’aller faire pipi toutes les cinq minutes !

 

Après 22 heures de (long) travail, j’ai enfin pu prendre mon bébé dans mes bras.

Beaucoup de femmes disent que les douleurs s’oublient dès qu’on pause le bébé sur votre ventre.

Personnellement, je n’oublierai jamais à quel point j’ai souffert le martyr quand j’étais en travail. J’ai pleuré, j’ai hurlé. Je crois que si on m’avait dit « tire toi une balle pour abréger tes souffrances », je l’aurais fait. Bon, je suis douillette aussi il faut le dire.

Par contre, je peux dire que j’ai aimé accoucher. J’avais demandé la péridurale, j’avais bien trop les chocottes d’accoucher naturellement. Ce qui fait que j’ai pu accueillir mon enfant en toute sérénité et profiter de ce moment où j’ai senti que je le mettais au monde.

(Si ça peut rassurer certaines à titre d’exemple, la pause de la péridurale ne m’a pas fait plus mal qu’un vaccin. L’anesthésie locale que l’on m’a faite avant non plus. J’avais juste très froid. J’ai aussi eu une épisiotomie, cette pratique tant redoutée. J’en avais peur aussi avant d’accoucher. Finalement, je n’ai pas eu plus mal que ça. Ca a été pénible pour s’asseoir pendant quelques jours mais c’est tout.)

 

Je suis rentrée à la maison après 3 jours à la maternité. Ce qui suffit amplement. A la maternité, on ne peut pas se reposer, on est toujours dérangé et c’est très bruyant.

Je suis tombée sur des sages femmes très gentilles et d’autres tout à fait monstrueuses notamment certaines qui me forçaient à donner le biberon alors que j’avais décidé d’allaiter !
J'ai également servi de cobaye à beaucoup d'étudiants et ce n'était pas du tout agréable! 
Il faudra que je parle de tout ça dans un autre article car je trouve qu'on ne parle pas assez de ces pratiques. 

Je n’ai pas un bon souvenir de mon séjour. J’ai trouvé qu’il n’y avait pas un grand respect pour mon corps et ma dignité. Je me suis sentie agressée par toutes ces personnes qui venaient m’examiner et qui faisaient ça avec beaucoup de brutalité. Je sais bien qu’il faut que l’équipe médicale vérifie si tout va bien mais il y a une façon de faire.

J’étais peut-être leur 1000ème maman mais pour moi, c’était mon premier accouchement et j’aurais aimé en avoir un souvenir heureux

 

Petit bébé va bien et moi aussi. C’est une nouvelle vie, un bond vers l’inconnu. Je sais que le chemin sera semé de doutes, de peur, parfois d’épreuves mais le bonheur que je ressens est immense.

 

 

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